Les fêtes dans l’assiette

Je prends le micro / clavier pour la dernière fois de l’année 2022 pour partager un peu au pied levé mes réflexions du moment.

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Tout d’abord, je voulais vous remercier pour nos nombreux échanges autour de mes recettes, de la nutrition et du programme que j’ai lancé cette année.
L’accueil enthousiaste que vous avez réservé à ce nouveau contenu a dépassé mes espérances et si j’en crois les quelques messages reçus ces derniers jours, vous n’avez pas envie que ça s’arrête et moi non plus, ça tombe bien !

Vos retours par message, via le questionnaire ou lors de nos entretiens sont une aide précieuse pour améliorer ce programme que j’ai créé pour apporter une réponse simple à la question : comment manger équilibré au quotidien sans que ce soit un casse-tête et en se régalant ?

Vous m’avez donné une feuille de route bien fournie, je ne vais pas m’ennuyer en 2023 entre les améliorations techniques, des changements dans la formule, quelques retouches culinaires… L’année qui vient m’enthousiasme d’avance ! Quel bonheur en effet de vivre de sa passion, de la partager et qu’elle soit source d’échanges et de rencontres !

Mais avant de dire ciao 2022, il y a les fêtes de fin d’année et je sais que c’est une période aussi joyeuse pour certains que compliquée pour d’autres.

Je n’irai pas sur le terrain des situations familiales tarabiscotées (bien que j’en connaisse un rayon), des discussions à éviter à table, je laisse ça à d’autres bien plus pertinents que moi sur le sujet.
J’aimerais vous parler tambouille, bouffe, gueuleton ! Bref, ce que l’on met dans l’assiette car c’est un sujet que je commence à bien connaître…

Je ne vais pas vous partager de recettes de fête ici, vous en trouverez une sélection sur le blog. J’aimerais vous parler rééquilibrage alimentaire et repas de fête.
Car depuis quelques jours, je reçois des messages et commentaires de personnes qui recherchent des recettes lights pour les fêtes ou s’inquiètent de la richesse calorique de certaines préparations.

Alors, voici ma position sur le sujet : pour les fêtes, on se lâche l’esprit, l’assiette, la ceinture !
Cela dit, je comprends ces préoccupations : la peur de ruiner des semaines ou mois d’efforts en quelques repas, l’angoisse de grossir, de faire grimper en flèche son cholestérol, sa glycémie
Je suis passée par là au début de mes changements d’habitudes alimentaires, avant que ceux-ci deviennent naturels et que je n’ai plus à exercer un contrôle pas très sain au final.

Car changer son alimentation, comme toute nouvelle habitude, prend du temps à s’ancrer et au début, c’est un exercice voire une rigueur pouvant friser l’orthorexie, cet hyper-contrôle de l’assiette aux effets dévastateurs d’un point de vue mental et social. Ou quand le mieux est l’ennemi du bien.

Pour que vous compreniez où je veux en venir, prenons par exemple l’apprentissage de la conduite. Quand on débute, on doit rester concentré sur tous les aspects de la chose : le volant, les pédales, la route… Et puis un jour, le volant et les pédales, on n’a plus à y penser. Seule la route compte et on peut même discuter avec son passager.
Le rééquilibrage alimentaire, c’est pareil ! Un jour, la base d’une bonne assiette devient si naturelle qu’on n’a ni envie ni besoin de mettre du sucre dans son yaourt ou de manger 3 parts de lasagnes par exemple.
Et comme la base est là, on n’a plus qu’à s’écouter dans son ressenti, ses envies, ses besoins.

Et c’est là qu’arrive le repas de Noël ! Le repas qui se produit une fois dans l’année (en 2 ou 3 actes selon les familles je sais). Il est absolument impossible qu’un repas ruine les éventuels mois d’efforts fournis, vous fasse prendre du poids, explose votre cholestérol (pour la glycémie c’est autre chose mais à moins d’être diabétique, il n’y a pas de quoi se mettre le pancréas en court-bouillon). Alors on mange ce qui nous fait plaisir et on fait plaisir à la personne qui a cuisiné le repas en y faisant honneur.

Après on n’est pas obligé de se servir des portions d’ogre de tous les mets ou de se forcer si un plat ne nous fait pas envie. Parce que le plus gros risque, c’est de finir le repas en mode barrique, l’estomac faisant machine à laver et pour moi ça peut un peu gâcher la fête.

En résumé, pour les fêtes (et ça vaut pour d’autres occasions qui ponctuent l’année et la vie en général), on se détend le cerveau et la fourchette et on profite de ce que la vie a de bon à nous offrir que ce soit dans l’assiette ou ailleurs.

Retrouvez mes conseils et recettes dans mes programmes et ebooks

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